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Dans ce troisième article, nous allons parler des perturbateurs endocriniens en montrant les principaux toxiques provenant des plastiques et les problèmes qu’ils génèrent sur notre santé. Comme nous l’avons déjà vu dans les deux articles précédents (Le plastique loin de l’EVOO et Le plastique éternel ennemi), le plastique est la pire solution possible pour l’emballage de n’importe quel produit en raison du mauvais système de recyclage, de la terrible décomposition physique et des plasticides toxiques utilisés dans sa production.
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Polluants organiques persistants (POP)
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Il s’agit de produits chimiques hautement toxiques qui persistent dans l’environnement pendant de nombreuses années avant de se dégrader. Ces plastifiants ont la qualité chimique, en plus d’être toxiques en eux-mêmes, de se lier et de s’accumuler à d’autres déjà présents. Aujourd’hui, le DDT, les PCB, les HAP et les dioxines sont toujours présents dans le sol, l’eau, l’air et notre corps. Il faut rappeler que le DDT a cessé d’être massivement utilisé dans les années 1980 et que les PCB ont commencé à disparaître dans les années 1990. Cependant, à ce jour, ils sont encore plus ou moins présents sur terre, dans la mer et dans l’air.
L’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) déclare que les additifs endocrinologiquement actifs tels que les bisphénols, les retardateurs de flamme, les composés bromés (déjà interdits) et les polymères plastiques sont « très préoccupants ».
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Perturbateurs endocriniens
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Les perturbateurs endocriniens sont définis comme des substances chimiques d’origine industrielle capables d’agir comme des hormones dans notre organisme. Ils sont associés à une multitude de problèmes : sexuels, neurologiques, métaboliques, reproductifs, etc. Il existe déjà une littérature abondante et des cas largement documentés au niveau international comme le cancer de l’enfant à Aljorra (Murcie), où le lien entre la fabrication des plastiques et le cancer a été ratifié par la justice.
La toxicité du plastique et de ses additifs sur notre santé n’a pas encore été entièrement découverte. Réduire autant que possible l’utilisation du plastique et exiger un contrôle et une analyse maximum des aliments que nous consommons est la meilleure option.
Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez lire l’excellente recherche « Plastivores, la vérité sur l’ingrédient le plus toxique de notre alimentation » par Les Amis de la Terre sur le terrible problème que posent les plastiques pour la santé de la planète.
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